Automobile : la première voiture Fiat « fabriquée en Algérie » mise sur le marché au mois de décembre

La première voiture de la marque italienne Fiat, fabriquée à Oran, sera sur le marché au mois de décembre, a indiqué, aujourd’hui, jeudi 7 septembre 2023, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun. Celui-ci a tenu à affirmer, par ailleurs, que les véhicules importés des marques Opel et JAC, devront être sur le marché « avant la fin de l’année ». Les marques françaises, par contre, « devront attendre ». 
© DR | Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, lors de la visite effectuée à Oran pour superviser l'avancement du projet de l'usine de Fiat en Algérie

Le taux d’avancement de l’usine Fiat, la filiale du groupe automobile multinational « Stellantis », implanté à Tafraoui, à Oran, « a atteint 75% environ », a indiqué le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, à l’occasion d’une visite effectuée aujourd’hui à cette wilaya de l’Ouest du pays.

La première voiture fabriquée en Algérie, de cette marque, qui a déjà commencé à commercialiser certains modèles de ses voitures au mois de mars dernier, sera mise sur le marché au mois de décembre, a-t-il ajouté.

A noter que le 20 mars dernier, le wali, Said Sayoud, avait affirmé que ce projet de réalisation de l’usine allait être livré « fin août ». Auparavant, le président de la république, avait affirmé, au mois de janvier, lors d’un point de presse conjoint avec la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, à l’occasion de la visite de cette dernière en Algérie, que la marque italienne allait produire en Algérie ses véhicules « dès mars 2023 ».

Au mois de mai de la même année, l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkarim Touahria, avait avancé la date de mars 2024. Aujourd’hui, le ministre de l’Industrie affirme donc que ce premier véhicule Fiat, « made in Algeria » sera sur le marché au mois de décembre.

S’exprimant sur le taux d’intégration, et affirmant que celui-ci sera de l’ordre de 35% environ, le ministre a tenu à préciser, néanmoins, qu’il ne serait pas possible « de parler de taux d’intégration alors que le pays ne dispose pas d’un réseau de sous-traitance ». « On va y aller graduellement », a-t-il affirmé.

Les marques françaises « attendront »…

Ali Aoun a affirmé, encore une fois, que JAC et Opel « ont eu leurs agréments ». Mais, « il faut l’autorisation de régulation ». « Ce qui devrait se faire avant la fin de l’année », a-t-il indiqué. Le ministre a déclaré, à cet effet, qu’un constructeur « qui n’a pas entamé la mise en place de son usine de production en Algérie, « ne sera pas autorisé à importer ». Questionné au sujet des constructeurs français – Renault dispose déjà de son usine d’Oran, qui est à l’arrêt depuis 2020, alors que Peugeot avait exprimé le vœu de mettre en place aussi une unité de production –, le ministre a indiqué que ceux-là devront « attendre ». « Ils attendront le jour où on décidera », a-t-il lancé.

Il faut rappeler qu’en plus de Fiat, Opel et JAC, plusieurs autres marques ont déposé des demandes d’agréments. Certaines, comme la chinoise Geely, ont même commencé à préparer leurs points de vente à travers le pays.

AD-300-X-250