Bande de Ghaza: bombardements massif et sans précédents de l’armée israélienne 

La bande de Ghaza, complètement isolée du monde, subit des bombardements massifs et sans précédent de l'armée israélienne, depuis vendredi 27 octobre 2023 vers 19 h qui se sont poursuivis dans la matinée de ce samedi. Par ailleurs, des combats au sol ont été signalés entre l'armée de terre israélienne et des combattants des factions palestiniennes.
© DR | Bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Ghaza dans la nuit du vendredi 27 octobre à samedi 28 octobre 2023

Les bombardements israéliens massifs lancés la veille se sont poursuivis ce samedi matin sur la bande de Ghaza, rapportent des agences de presse et des chaînes de télévision. Aucun bilan n’a été communiqué officiellement, mais des sources médicales dans le territoire palestinien ont dit craindre un grand nombre de victimes et des dégâts important.

Les quelques images rapportées par certains médias montrent des quartiers complètement dévastés et des citoyens à la recherche de victimes sous les décombres.

Des explosions sporadiques étaient toujours entendues samedi matin par un journaliste de l’AFP à l’intérieur de la bande de Ghaza, en provenance d’avions de la chasse israélienne, de l’artillerie et de la mer. L’intensité des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ont faibli par rapport à la nuit, selon ce journaliste.

Une brume épaisse recouvre des zones entières du nord de Ghaza. Des heures de bombardements et de frappes ininterrompus ont fait trembler les fenêtres et le sol des villes voisines à la bande de Ghaza.

L’armée israélienne a indiqué qu’elle s’était introduite dans la bande et qu’elle gardait des positions. Le Hamas, de son côté, affirme que les factions ont repoussé ces incursions et que des combats au sol sont toujours menés au niveau de trois points de la bande.

A rappeler qu’avant le début de ces bombardements massifs, où selon des informations, même des bombes au phosphore ont été utilisées, Israël avait coupé toutes les communications dans la bande. Sur les réseaux sociaux, des internautes de différents pays se sont dit craindre un « massacre à huis clos ». L’objectif étant, à n’en point douter, d’empêcher des images des dégâts d’être retransmises.

Avec AFP

 

 

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