Selon la même source, « ces mesures ciblent, dans un premier temps, les sources de l’excès de liquidité, potentiellement inflationnistes, tout en maintenant le système bancaire en situation permettant le financement de l’économie nationale sans effet d’éviction et sans coûts supplémentaires« .
Par ailleurs, « le Comité des Opérations de Politique Monétaire a évalué la mise en œuvre de la normalisation progressive de la conduite de la politique monétaire post-covid entamée dès mars 2022 par le retour à la normale en matière d’application par les banques et les établissements financiers des normes prudentielles en terme du seuil minimum du coefficient de liquidité et de l’obligation de constitution du coussin de sécurité« , précise le communiqué de la banque d’Algérie à l’issue de sa réunion tenue, jeudi.
Aussi, l’évaluation du COPM révèle notamment que « le programme spécial de refinancement d’un montant de 2100 milliards de dinars initié par la Banque d’Algérie en juillet 2021 a été clôturé en juin 2022 » avec à ce jour, « un montant déjà remboursé de 463,37 milliards de dinars, soit 22% » de l’encours total de ce programme.
En termes de liquidité bancaire, l’instituition monétaire souligne que « celle-ci ne cesse d’augmenter passant de 1 996,41 milliards de dinars à fin décembre 2022 à 2 475,817 milliards de dinars à fin mars 2023 ». Elle est générée par « l’augmentation des revenus des exportations ».
En outre, cette hausse de liquidité « contraste avec une croissance modérée des crédits à l’économie de 3,27% à fin décembre 2022 et de 0,64% à fin février 2023 », note le document.