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Bavure policière à Berraki (Alger) : Un mineur tué par balle

Une descente policière a, semble-t-il, mal tournée dans la commune de Berraki, où un mineur a été tué par balle réelle. Le policier à l’origine de cette bavure a été placé en garde à vue et son arme a été saisie pour être soumise à une expertise balistique.
© DR | La Direction générale de la sûreté nationale
© DR | La Direction générale de la sûreté nationale

Les éléments de la sûreté de daïra de Berraki ont opéré, ce mardi 10 janvier, une perquisition au domicile d’un présumé dealer. L’opération a permis, selon le communiqué diffusé par la direction générale de la sureté nationale, la saisie de plus de 1.000 comprimés de psychotropes et l’arrestation de deux individus.

Mais la situation a rapidement dégénérée lorsque des jeunes du quartier ont « tenté d’entraver l’exercice de la mission des policiers, dont l’un d’eux qui a effectué un tir de sommation, touchant le mineur dénommé A. I. qui a été évacué à l’hôpital Salim Zmirli d’El-Harrach », indique le communiqué de la DGSN.

Toujours selon la même source, le policier, auteur du coup de feu, a été placé en garde à vue et son arme soumise à une expertise balistique et une enquête a été ouverte sous la supervision du procureur de la République près le tribunal d’El Harrach.

La DGSN a conclu son communiqué en présentant ses sincères condoléances à la famille de la victime, tout en promettant que « l’opinion publique sera tenue informée des résultats de l’enquête et des mesures qui seront prises, en coordination avec les autorités judiciaires compétentes ».

Un scénario qui se répète !

Exactement le même scénario s’était produit, en juin 2020 à la commune de Sidi Amar, wilaya d’Annaba, lorsqu’une perquisition pour l’arrestation d’un dealer a mal tournée quand des jeunes du quartier sont intervenus pour aider leur « voisin ». Un septuagénaire a été « accidentellement » abattu. A l’époque la sûreté de wilaya d’Annaba avait tenté de camoufler l’affaire en affirmant qu’il s’agissait de balles en caoutchouc et non pas de balles réelles. Mais les rapports de l’autopsie et de la balistique ont révélé qu’il s’agissait de balles réelles. Le policier à l’origine de cette bavure a été jugé, pour homicide involontaire et condamné à un an de prison ferme, sans mandat de dépôt. Une peine qui a été confirmé en appel.

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