L’activiste Yanis Adjlia a quitté la prison de Oued Ghir, dans la wilaya de Béjaïa, ce dimanche matin, après avoir purgé sa peine de deux mois de prison ferme, indique le comité national pour la libération des détenu (CNLD).
L’activiste est poursuivi pour « atteinte à la personne du président de la République » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Durant son procès qui a eu lieu le 27 octobre au tribunal de Béjaïa, le procureur avait requis 3 ans de prison ferme. Il a finalement été condamné à deux mois de prison ferme et 50.000 DA d’amende et relaxé de l’accusation « attroupement non armé”. Son procès en appel est attendu pour le 9 décembre courant.
Pour rappel, Yanis Adjlia a été arrêté le 05 octobre dernier et placé sous mandat de dépôt le lendemain.
Rappelons aussi que Yanis Adjlia était impliqué dans une autre affaire, pour laquelle il a été arrêté en juin dernier lors d’une marche du Hirak avec deux autres activistes, Marzouk Touati et Amer Berri. Ils ont été condamnés à 100.000 DA d’amende le 8 juillet, et donc libérés le jour même.
Les trois mis en cause ont été poursuivis pour « atteinte à la personne du président de la République« , ils ont tout de même été relaxés des autres accusations qui leur ont été attribuées, à savoir, » incitation à attroupement non armé », « publication et distribution de publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale » et aussi « mettre la vie d’autrui en danger durant la période du confinement ».