Belkacem Zeghmati estime que ces élections « sont des instruments qui permettront au peuple qui se révolte depuis le 22 février d’exercer son droit, en vertu de l’article 7 de la constitution, à travers le choix libre de son représentant au sommet de la hiérarchie de l’Etat qui est le Président de la République ».
Et d’ajouter: « la présidentielle sera déterminante pour les futures générations » qui constitue par la même « un aboutissement des efforts des hommes sincères et du Hirak populaire qui nourrit les espoirs des Algériens désireux de préserver leur pays pour ne pas vivre les mêmes tourments que vivent certains pays »
Le ministre de la Justice a également saisi l’occasion pour décrire la pression vécue par les Algériens « poussés à descendre dans la rue à cause de la cupidité d’une minorité sans scrupule » qui les a privé, poursuit-il « du droit au travail devenu difficile en raison du passe-droits, d’une justice indépendante par des interférences et de la toute-puissance de l’argent sale ».
Belkacem Zeghmati n’a pas manqué, lors de son discours, de souligner le peuple algérien exerce aujourd’hui son droit de manifester qui a su l’arracher grâce à sa ferme conviction d’un avenir radieux ainsi que son caractère pacifique « qui a forcé l’admiration des peuples du monde entier. » tout en en mettant en relief le rôle « des hommes sincères qui ont mis un terme à cette situation de crise ».
Défendant à nouveau les présidentielle du 12 décembre prochain, le ministre de la justice s’est attaqué indirectement « les partisans de la transition qui se trompe, selon lui d’ »évaluation » les accusant, sans feinte, de « vouloir réveiller les démons de la Fitna ».
