Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Belkacem Zaghmati a insisté, ce lundi 19 aout, sur l’indépendance de la justice soulignant que celle-ci n’est nullement un privilège offert au magistrat mais un devoir qui lui est imposé.
Dans un discours prononcé à l’occasion de l’installation d’un nouveau président de la Cour et du nouveau procureur de la Cour d’Oran, le ministre de la justice a fermement indiqué que « l’indépendance de la justice n’est pas un privilège accordé au magistrat mais une responsabilité qui s’impose à lui l’obligeant d’arbitrer entre les citoyens, dans leurs droits et libertés, en toute conscience et neutralité, sur la base de la loi et des preuves qui lui y sont exposées, sans aucune influence extérieure ».
A cet égard, Belkacem Zeghmati a souligné que « la loi fondamentale de la justice et le code d’éthique de la profession confèrent collectivement au magistrat une immunité totale dans l’exercice de ses fonctions lui garantissant également une autonomie morale et matérielle » ajoutant que « cela permet au magistrat, dans ces circonstances, de rester tributaire de sa conscience et de la loi ».
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, avait procédé, au siège de la Cour de justice d’Oran, à l’installation de Mohamed Reggaz et Menouar Antar, successivement procureur général et président de la Cour de justice d’Oran, en remplacement à Ahmed Medjani et Abdelkader Mostefaoui et ce, lors d’une cérémonie organisée en présence des autorités locales civiles et militaires, ainsi que les magistrats.