Cette année, la biennale rassemblera à nouveau les acteurs algériens et français du monde de la culture, du design, de l’art et de l’architecture autour du thème « Pour un monde durable ». Pour la première fois, la biennale se déploiera dans les cinq villes où l’Institut français d’Algérie est présent : Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen. Ces villes offriront autant de terrains d’expérimentation et de création pour les designers, architectes, artistes, concepteurs et jeunes talents qui participeront à cet événement unique.
Ahlem Gharbi, directrice générale de l’institut français d’Algérie, estime que : « Cette deuxième biennale va montrer du design de toutes disciplines (design textile, architectural, design d’objets). Plus de 120 concepteurs principalement algériens et français participeront à l’événement au cours duquel ils présenteront leurs travaux tout au long de la manifestation. Cette deuxième édition de la biennale sera tournée autour de la thématique de l’écologie. C’est-à-dire comment faire du design qui répond à la problématique de préservation de la nature et de l’environnement. Au cours de cet évènement il y aura un échange d’expérience entre les différents participants venus d’Algérie, des algériens issus de la diaspora et des français avec les étudiants. Plusieurs activités sont prévues à cette biennale comme les expositions, les conférences, masterclass », a-t-elle déclaré.
DZIGN 2024 pour un monde réel – s’engage, déclare d’emblée la commissaire de la Biennale de design algéro-française 2024, Feriel Gasmi Issiakhem, lors d’une conférence de presse organisée mercredi, 17 avril à la villa Dar Abdelatif à Alger. « Cette édition singulière invite des concepteurs de formations, de parcours et de pratiques variés : designers, architectes, artistes ou artisans réunis par leur engagement sur la question environnementale et pour un design éthique et responsable », écrit la commissaire de la Biennale dans le document presse de l’évènement.
Dans les cinq villes retenues pour cette biennale, « les auteurs de projets interprètent la question du Vivant dans leur environnement social immédiat. Leurs projets nous invitent à repenser nos manières de consommer, de vivre, de transformer et d’appréhender notre futur, pour faire advenir une culture matérielle plus respectueuse des écosystèmes qui nous entourent », explique la commissaire.
Selon la même source, «ce design du futur embrasse l’inclusivité sociale, l’innovation, l’écologie et les nouvelles technologies. Il questionne l’ensemble du processus de production : de la conception à la post-consommation».
Les projets de DZIGN 2024 démontrent que le patrimoine matériel et immatériel des communautés locales, le savoir vernaculaire encore authentique, les concept d’économie circulaire et la résilience sont des sources d’inspiration ayant fait leurs preuves dans le temps.
DZIGN 2024 invite à une prise de conscience collective. Se libérer des modèles établis, idéologiques, créatifs ou économiques pour cheminer vers des possibles de vies futures ou l’Innovation et le Vivant ne sont pas antinomiques.
Il convient de signaler que l’évènement est organisé en partenariat avec le Ministère de la Culture et des Arts, qui a mis à disposition différents lieux culturels à travers l’Algérie tels que la Villa Abd-el-Tif à Alger, l’école supérieure des beaux-arts d’Alger, les directions de la culture de Tlemcen, d’Oran et d’Annaba, l’école régionale des beaux-arts de Tlemcen, le centre d’interprétation du costume traditionnel de Tlemcen ainsi que le musée Cirta à Constantine.
L’autre partenaire officiel de la biennale 2024 est le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. A cet égard, de nombreuses universités et écoles, situées dans les cinq villes participant à la Bien-nale de design algéro-française, prendront part à l’évènement : L’école poly-technique d’architecture et de l’urbanisme d’Alger, l’université Salah Boubnider -Constantine 3, l’université Badji Mokhtar d’Annaba, l’université d’Oran USTO ainsi que l’université Aboubakr Belkaid à Tlemcen
