Entamant son intervention par une dénonciation des « pressions dont il fait l’objet de la part de son employeur, la Sonelgaz ». Aissiouane estime que ces pressions ont pour objectif de l’empêcher d’accomplir sa mission de représentant de la population. Sachant que le mandat local est gratuit, l’élu Assirem fait savoir qu’il est « le seul élu sur le territoire national à qui on fait des ponctions sur salaire à chaque fois que je me déplace pour participer aux sessions et réunions de l’APW ».
Selon lui, la Sonelgaz, direction de distribution de Dar El Beida, propriété de l’Etat à 100%, considère, en violation des lois de la république, que le temps que je consacre à l’exercice de mon mandat est une absence irrégulière », a-t-il déclaré.
L’intervenant a met l’accent notamment sur « le bilan catastrophique de la ‘’Nouvelle Algérie’’ plus particulièrement dans la wilaya de Tizi Ouzou ».
« L’Algérie Nouvelle n’est qu’une pâle copie de l’ancienne », lance-t-il, en énumérant une série de régressions. D’abord sur le plan des libertés, «la wilaya de Tizi Ouzou n’a jamais connu de telles restrictions depuis 1989 », estime-t-il.
Yassine Aissiouene rappelle aussi l’ensemble des chantiers bloqués ou fonctionnant au ralenti, à l’image du nouveau stade de Tizi Ouzou qui n’est toujours pas réceptionné depuis 2013, alors que la wilaya n’a bénéficié d’aucun nouveau projet durant les 5 dernière années.
« Nous fonctionnons avec un CHU datant de l’époque coloniale », déplore-t-il, précisant aussi que la wilaya de Tizi Ouzou est devenue « un exemple de désolation en Algérie ».