Lors de son passage, aujourd’hui, sur les ondes de la Radio nationale, Smail Boukara, membre de l’Autorité Nationale Indépendante pour les Elections (ANIE) a déploré les déclarations de certains élus locaux diffusées sur les réseaux sociaux indiquant fermement qu’il boycotteront les élections du 12 décembre prochain.
Smail Boukara a rappelé, dans ce contexte, que la Loi portant régime électoral a disqualifié de facto, l’ensemble des corps des collectivités locales et de ce fait, l’article 50 de ladite loi stipule des mesures pénales, pouvait être activé afin de punir « les contrevenants et les manipulateurs », dans les rangs de certaines maires qui avaient publié des déclarations répréhensibles pour bloquer les élections.
Pointant le refus de certains maires de légaliser les signatures de soutien aux candidats, le membre de l’ANI a exhorté les édiles à plus s’occuper du développement de leurs communes et la prise en charge de leurs administrés, rappelant que l’action du mouvement populaire, et sa colère contre la gouvernance de l’ancien régime, «cible d’abord l’APC, avant la présidence» a-t-il asséné , entre autres.
