Considéré comme le principal responsable de la hausse du niveau d’ozone au-dessus de l’Arctique, l’utilisation de chlorofluorocarbones dans l’industrie a été interdite en 1987 par le Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone.Des scientifiques s’attendent à ce que la couche d’ozone stratosphérique soit restaurée d’ici le milieu du siècle.
En effet, l’Agence spatiale américaine, la NASA, a annoncé, dans un communiqué rendu public aujourd’hui, samedi 18 avril, que « l’appauvrissement de la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique a atteint, en mars dernier, ses proportions les plus importantes ».
La couche d’ozone, selon la même source, était de 205 unités Dobson par rapport aux près de 240 unités généralement observées en cette période au-dessus de l’Arctique.
Des observations similaires, poursuit le communiqué, « avaient également été réalisées dans la stratosphère en 1997 et 2011 ».
Et d’ajouter : « La couche d’ozone stratosphérique, située entre 11 et 40 kilomètres d’altitude, absorbe les rayonnements ultraviolets nocifs, qui peuvent nuire aux plantes et aux animaux et toucher les humains, provoquant des cataractes, des cancers de la peau et détériorant le système immunitaire ».
« La faible concentration d’ozone au-dessus de l’Arctique, comme cette année, est observée environ une fois par décennie. Pour la santé globale de la couche d’ozone, cela est préoccupant, car les niveaux d’ozone dans l’Arctique sont généralement élevés en mars et avril », alerte Paul Newman, scientifique pour la NASA.
« Nous ne savons pas ce qui a causé la faible dynamique des vagues cette année. Mais nous savons que si nous n’avions pas cessé d’émettre des chlorofluorocarbones dans l’atmosphère en raison du Protocole de Montréal, l’appauvrissement de la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique cette année aurait été bien pire », précise le scientifique.