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Boxe : « Imane Khelif pourra participer aux JO »

La boxeuse Imane Khelif pourra participer au tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques 2024, dans le cas où elle réussit à arracher sa qualification, a affirmé le secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA), Kheireddine Barbari.
© DR | La boxeuse algérienne, Imane Khelif (-66 Kg)

Suspendue au mois de mars dernier par la fédération internationale de boxe (IBA), à la veille de la finale du championnat du monde féminin, qui s’est déroulée à New Delhi, en Inde, pour des « raisons médicales », comme l’avait indiqué la Fédération algérienne de boxe (FAB), Imane Khelif pourra participer aux Jeux olympiques de 2024 si elle réussit à arracher sa qualification.

Selon le secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA), Kheireddine Barbari, qui s’est exprimé mercredi 24 mai 2023 sur le sujet, et dont les propos ont été rapportés par l’APS, le Comité olympique algérien (COA) « a reçu dernièrement une correspondance du Comité Olympique International (CIO), confirmant la possibilité pour notre boxeuse Imane Khelif de prendre part au tournoi préolympique prévu au mois d’août prochain au Sénégal, et aux JO-2024 de Paris (en cas de qualification), ce qui constitue une opportunité pour la pugiliste algérienne de prouver de nouveau son niveau, et son droit à participer aux qualifications pour le rendez-vous olympique de Paris-2024 ».

Revenant sur son exclusion, celui-ci dira que « Khelif a fait l’objet de mesures très dures, d’autant qu’elle avait pris part aux JO-2022 de Tokyo, et elle est également vice-championne du monde en 2022. La manière dont elle a été traitée par l’IBA n’a pas été correcte ».

Barbari a ajouté que « le COA est en contact permanent avec le CIO, d’autant que l’IBA n’est pas reconnue par le CIO, et qui n’a aucune relation ni avec le tournoi préolympique, ni avec les JO-2024 de Paris ».

Il faut rappeler que la boxeuse algérienne n’avait pas été autorisée par l’IBA à prendre part à la finale de sa catégorie (-66kg), qui devait se tenir le 26 mars 2023. Une décision annoncée par le comité exécutif de l’IBA, 24 heures plutôt. Si l’IBA n’a pas évoqué les raisons exactes de cette exclusion, pour des considérations liées au secret d’un dossier médical, des observateurs, se basant notamment sur les déclarations de la boxeuse, ont conclu que c’était en lien avec un test hormonal. Il s’agit, plus précisément, d’un « taux de testostérones dépassant la limite autorisée ». Ce qui est récurrent dans plusieurs disciplines féminines telles que la boxe ou l’athlétisme entre autres.

 

 

 

 

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