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Campagne électorale: Hanoune veut un financement exclusivement public

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs réclame un financement de la campagne électorale exclusivement public pour garantir, selon elle, «l’égalité des chances» entre tous les candidats.

 
«Les privés prédateurs, comme elle les appelle, quand ils soutiennent financièrement, un candidat, généralement celui du système, réclament aussitôt à leur protégé élu, un retour d’ascenseur», affirmait, ce matin Louisa Hanoune à l’entame d’une réunion du bureau du parti au niveau de la wilaya d’Alger.
Car, pour elle, «celui qui paie le violoniste choisit la musique», ce qui constitue un «danger mortel pour le pays et sa souveraineté nationale». D’où sa réclamation d’un «financement exclusivement public» de la campagne électorale de tous les candidats à même de garantir à ces derniers, «l’égalité des chances».

«flou total»

Une condition «politique» aux côtés de bien d’autres que la secrétaire générale du PT estime qu’elles ne sont pas réunies pour l’organisation de pareil scrutin.
Certes, disait-elle, la convocation du corps électoral et la fixation de la date de cette élection présidentielle de «tous les périls» constitue un facteur de clarification de la situation générale du pays frappée du sceau d’un «flou total».
Mais un facteur pas de nature à dissiper totalement ou ne serai-ce qu’en grande partie les «nombreuses interrogations légitimes qui demeurent encore sans réponses».    
Pour Hanoune, si les élections du 18 avril prochain se déroulent dans le même cadre ayant prévalu lors des précédents scrutins, on se dirige tout droit vers «l’irrémédiable» avec le maintien du statuquo qui semble être le « souci majeur du système moribond et  périmé qui veut se maintenir en place depuis octobre 1988 par des subterfuges politiciens».

«moment opportun»

Sur sa candidature ou pas, la secrétaire générale n’en dira pas un mot, affirmant que la position finale du PT à l’égard de cette élection présidentielle sera arrêtée au «moment opportun» même si le parti a décidé de prendre «ses devants» en «réunissant ce qu’elle qualifie de conditions juridiques et matérielles», soit le retrait des formulaires de souscription, pour «éviter toute mauvaise surprise».

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