Invité du Forum d’El Moudjahid, au 7e jour de la campagne électorale, le président du parti islamiste soutient « qu’une participation massive à cette élection présidentielle, est une affirmation de la démocratie et du pluralisme que connait le pays ».

L’orateur rejette l’idée selon laquelle « le jeu est déjà fait », et pense qu’un « second tour de ce scrutin est possible, pourvu que le vote soit transparent ». Hassani Cherif dénonce, dans la foulée, l’iniquité en matière de couverture médiatique, notamment audiovisuel, de la campagne de chacun des candidats.

Avant de présenter son programme électoral intitulé « Forsa (Opportunité) », le candidat affirme que « les indicateurs économiques consolidés met en avant par les partisans du président-candidat, ne sont pas suivi par un bien-être sur le front social ».

« Le pouvoir d’achat est dégringolade, les prix sont multipliés et l’inflation a atteint des niveaux trop élevé », déplore-t-il. S’il est élu, dit-il, « il construirait une économie libre solidaire et sociale s’appuyant sur une répartition équitable de la richesse, tout en prenant en charge les problèmes de la jeunesse ».

Au volet social, le programme prévoit « la prise en charge de toutes les franges de la société », précise-t-il, outre « la révision des statuts des différentes catégories professionnelles ». A travers son programme électoral, Hassani Cherif s’engage également à « améliorer la qualité de l’enseignement, de la santé et de la formation, en vue d’ériger le pays en puissance émergente aux niveaux régional et international ».

Par ailleurs, M. Hassani Cherif a indiqué que son programme plaidait pour l’instauration d’un « système parlementaire en vue d’un équilibre entre les pouvoirs et d’un renforcement des mécanismes de contrôle sur le pouvoir exécutif ». Sur le plan économique, le candidat Hassani Cherif estime que son programme permettra d’augmenter le produit intérieur brut (PIB), de porter le revenu par habitant et de réduire le taux de chômage, affirmant que sa vision pour l’avenir repose sur « un nouveau découpage administratif fondé sur la révision du code communal et de wilaya, l’élargissement des prérogatives des élus et l’augmentation du nombre de wilayas ».