Jusque-là, les responsables des partis islamistes évitent, d’évoquer  l’Histoire de la révolution algérienne (s’il ne la diabolisent pas)

« Nous célébrons aujourd’hui deux évènements importants. Le premier, le 20 août 1955 qui a marqué l’escalade dans la lutte armée. Le second est le 20 août 1956 avec la tenue du congrès de la Soummam qui a mis en place une planification précise de la guerre de libération (…) Je ne comprends pas pourquoi certains veulent minimiser la portée de ce congrès préparé et tenu par des dirigeants de la révolution, dont Zighout Youcef et Abbane Ramdane », déclare-t-il.

Il rappelle dans ce sens que ce congrès a organisé le pays en régions complémentaires qui sont devenues les wilayas historiques. « Il a organisé aussi les luttes militaire et politique », souligne-t-il, affirmant avoir « un infime lien, avec le congrès de la Soummam, puisque son oncle maternel, le chahid Abdelaali Benbatouche, était secrétaire particulier de Zighout Youcef à l’époque. Je suis fier de ce lien » affirme t-il.

Hassani Chérif salue aussi l’Histoire chargé de Tiaret qui a vu les passages d’Ibn Kheldoune et de l’Emir Abdelkader. Après cette parenthèse historique, le candidat appelle les électeurs à « voter massivement ». Selon lui, « les rangs des partisans du boycott des élections qui portent atteinte aux processus électoraux régressent de plus en plus ». « Je leur dis que vous n’avez plus aucun rôle à jouer dans le pays », déclare-t-il, insistant sur la nécessité de donner une légitimité aux institutions et au prochain président.

Rappelant les atouts de la wilaya de Tiaret dans les domaines agricole et industriel, le candidat du MSP met l’accent sur « l’impératif d’élaborer des études approfondies sur les moyens de promouvoir le développement local », appelant à « investir dans la ressource humaine chargée de la gestion, en accordant un intérêt particulier à la famille, à l’enseignement, à la formation et à l’encadrement ».

Il s’est engagé aussi à « lutter contre la corruption et la bureaucratie.