La réponse samedi soir. En tout cas, les prétendants à la magistrature suprême ou leurs représentants ont usé de tous les arguments à cet effet : «danger extérieur», «nécessité de donner de la légitimité aux institutions », « continuité » et « changement »… Pour ce 18e journée de la campagne, les candidats ou ceux qui mènent campagne en leur faveur ont multiplié les sorties de terrain, en organisant meetings et activités de proximité. C’est le cas du candidat du Front des Forces Socialistes (FFS), Youcef Aouchiche qui s’est rendu, respectivement à Bouira et à Béjaïa, deux wilayas où le parti compte encore un réservoir électoral. Dans ces deux localités, le candidat déroule sa « vision» pour l’Algérie et rappelant l’essentiel de son programme électoral.
De son côté, le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Chérif a commencé la journée par un long passage au Forum de la radio algérienne, avant de prendre l’avion pour se rendre à Biskra pour y animer un meeting électoral. Le président du parti islamiste a, lui aussi, réitéré l’essentiel de ses promesses, notamment celles portant sur le volet social, l’école et l’université.
Pour leur part, les représentants du président sortant, Abdelmadjid Tebboune continuent d’afficher leur confiance quant à la popularité de leur favori. Ils se montrent presque certains de l’issue de l’élection. Mais il leur reste une inconnue : le taux de participation. C’est pourquoi, ils insistent sur une participation massive en vue de donner une forte légitimité populaire à leur candidat. Les secrétaires généraux du FLN et du RND, ainsi que les représentants des différentes autres formations soutenant le président sortant continuent à inviter les électeurs à voter massivement en sa faveur.