Le candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche, Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) a mis en garde, aujourd’hui, lors d’un meeting tenu à Bouira, contre « les clowns et charlatans politiques », qui « ne devraient pas influencer et démoraliser » la population.
Sans citer de noms, celui-ci fait probablement allusion à Abdelkader Bengrina, qui soutient le candidat Abdelmadjid Tebboune. Les « sorties » du chef du parti El Bina font le tour de la toile, souvent pour être critiquées.
Par ailleurs, Aouchiche a estimé que « la balle est dans le camp du peuple », dans la mesure où, soit il « opte pour le candidat du changement, de la jeunesse et de l’espoir », soit il « offre cinq autres années pour ceux qui gouvernent l’Algérie depuis 1962 ».
Le candidat du FFS a tenu à rappeler à cet effet, que son programme « consacre la renaissance dans tous les domaines ». Une renaissance qui ne peut être construite « sans l’implication de la population ».
Aouchiche a encore une fois évoqué la nécessité d’instaurer un « équilibre » entre les pouvoirs, afin de mettre un terme à la « domination » du pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs.
« On veut construire des institutions fortes qui tirent leur légitimité de la volonté populaire et c’est ce qui permet de faire face aux défis », a-t-il déclaré.
En dernier lieu, le candidat à l’élection présidentielle a rappelé son engagement de « libérer tous les détenus d’opinion » s’il est élu, et ce, dans le but d’ « instaurer un climat apaisé » dans le pays.