Le candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), a plaidé, aujourd’hui, lors de son intervention au forum du journal « El Moudjahid », pour des « réformes politiques profondes » dans l’objectif d’« instaurer la démocratie » et « consolider de la séparation des pouvoirs ».
Il a évoqué, à cet effet, dans le cas où il serait élu le 7 septembre, la prise d’une « batterie de mesures » allant dans ce sens.
La consolidation de la séparation des pouvoirs viserait surtout à lutter contre la « mainmise » du pouvoir exécutif, comme c’est le cas actuellement, a-t-il rappelé, sur les autres pouvoirs. Ainsi, il serait question de « renforcer les prérogatives du pouvoir législatif et judiciaire », et ce, « pour asseoir cette séparation ».
Tout cela, afin de « mettre en place un système politique équilibré et qui peut consolider le principe du contrôle et de la souveraineté populaire », a-t-il dit.
En somme, il est question, a précisé Aouchiche, d’un « système semi présidentiel avec une orientation parlementaire ».
Un amendement constitutionnel, a-t-il tenu à ajouter, qui irait avec la réforme d’autres textes comme la loi sur l’information, le code électoral, la loi relative au droit de grève…
C’est dans ce sens que celui-ci a, encore une fois, mis l’accent sur ses engagements relatifs à la « libération de tous les détenus d’opinion » et « l’annulation de certaines dispositions du code pénal », qui « réduisent les libertés individuelles et collectives ».
Des « mesures d’apaisement » qui, d’après lui, « ramèneraient la sérénité » dans le pays.
Dans ce même ordre, Aouchiche a plaidé aussi pour le lancement d’un dialogue « avec tout le monde, au-delà des différences idéologiques et programmatiques », afin « d’arriver à un projet consensuel ».
En dernier lieu, pour ce qui est des arrestations touchant certains militants, le premier secrétaire national du FFS a déclaré qu’il « inscrit ces agissements dans la logique de ceux qui ne veulent pas que les algériens votent ». « Nous appelons encore une fois à réunir les conditions minimales pour garantir une participation massive », a-t-il déclaré.