La consommation nationale de carburant a atteint environ 17,7 millions de tonnes en 2022, en hausse de 3% par rapport à 2021. C’est ce qu’a indiqué, hier, le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, dans une déclaration faite à l’APS.
A cet effet, celui-ci a « salué les efforts consentis par les cinq raffineries actuelles qui peuvent porter leur production à 300.000 tonnes par an, outre le plan de Sonatrach pour 2025 visant à augmenter la production à 500.000 tonnes ».
« Il incombe aux citoyens de rationaliser leur consommation, en vue d’économiser et d’exporter ce carburant vers les marchés extérieurs pour générer des devises qui profitent à l’économie nationale et au citoyen », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «La baisse des prix de ces produits encourage leur consommation, d’où la nécessité de revoir leur marge commerciale, en appliquant le système des subventions directes au profit des catégories sociales et ménages à faible et moyen revenus ».
En d’autres termes, mettre un terme aux subventions généralisées, en les remplaçant par les subventions directes ou ciblées, afin de réduire la consommation locale pour que des quantités supplémentaires soient dégagées pour l’exportation.