La cérémonie de commémoration a eu lieu à la maison de la culture Dassine où l’on a enregistré une forte présence de parents, de militants de la société civile et des autorités locales. Dans son allocution d’ouverture, le directeur de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya (DASS), Abdeslam Harma, a de prime abord, invité l’assistance à se mettre à contribution pour protéger nos enfants et les mettre à l’abri des fléaux qui infestent dangereusement notre société.

Le message s’adresse plus particulièrement aux parents et aux enseignements du secteur de l’éducation qui doivent plus que jamais se montrer à l’écoute des enfants afin de les aider à exprimer leurs idées et du coup comprendre leurs revendications. Pour le directeur de l’exécutif, il est important de se pencher sur les questions fondamentales pour préserver les générations futures et bâtir un avenir meilleur. Harma a ainsi saisi la balle au bond pour rappeler l’intérêt particulier accordé par les autorités centrales et locales à cette frange de la société dans divers domaines d’activités (sanitaire, éducatifs et sportifs…).

Sans omettre les directives et les visites périodiques effectuées par les autorités locales et centrales dans les différents établissements spécialisés à l’effet de remédier aux insuffisances signalées, mais surtout, pour réaffirmer le soutien affiché à l’égard des frêles épaules puériles à travers la réalisation d’espaces ludiques et de loisirs. Avant de conclure, le DASS de la wilaya de Tamanrasset a invité tout un chacun à accomplir son devoir de protecteur, en commençant par une meilleure prise en charge des familles qui, à leur tour, doivent renforcer leur responsabilité parentale pour répondre aux attentes et exigences d’une société impitoyable.

Évoquant le cadre juridique et les conventions entérinées dans le cadre de la protection des droits de l’enfant, les enseignants présents à cette cérémonie, jalonnée par un éventail d’activités commémoratives, étaient unanimes à recommander d’engager des études profondes sur l’environnement dans lequel évoluent nos enfants.

Pour eux, les différents dispositifs de prise en charge mis en place ne peuvent aucunement se substituer à la famille qui se définit comme une autorité fondamentale dans l’éducation et la socialisation des enfants. Les enseignants estiment toutefois qu’il est un peu classique de mettre tous les maux des enfants sur le dos de leurs familles, car il est plus qu’impératif d’impliquer les acteurs de la société civile, notamment les associations thématiques en les éloignant des méandres des enjeux politiques.