Le projet algérien appelle à un cessez-le-feu immédiat. Il a été remis, jeudi dernier, par la délégation algérienne à l’ONU aux représentants des autres pays membres. Mais avant même d’être soumis au vote des membres du conseil de sécurité, le texte est refusé par les USA.

L’attitude du principal allié d’Israël a été exprimée par sa représentante à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Cette dernière justifie, lors d’une conférence de presse animée vendredi dernier, cette position par le supposé risque « de compromettre les négociations en cours entre Israël et le Hamas pour une autre trêve à Gaza ».

« Ce projet de résolution pourrait mettre en péril des négociations sensibles, en faisant dérailler les efforts diplomatiques exhaustifs en cours pour obtenir la libération des otages et obtenir une pause prolongée dont les civils palestiniens et les travailleurs humanitaires ont si désespérément besoin », estime la diplomate américaine.

Linda Thomas-Greenfield ajoute que « la proposition de trêve en cours de négociation permettrait de faire un pas de plus vers la création des conditions nécessaires à une cessation durable des hostilités ».

Pour rappel, un projet d’accord portant sur une trêve plus longue que celle d’une semaine observée durant les premières semaines de cette attaques israéliennes. En attendant l’annonce de cette trêve, l’occupant israélien a étendu son agression à la ville de Rafah où sont amassés, dans des conditions inhumaines, 1,3 millions de réfugiés palestiniens.