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Cevital adresse une lettre aux décideurs et dénonce les blocages

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le groupe Cevital adresse une lettre aux « décideurs » du pays et dénonce le blocage de son projet de trituration à béjaia depuis 700 jours.

 
Le premier groupe privé du pays dirigé par Issad Rebrab dénonce aussi le silence des autorités. « Nous vous avons alerté à maintes reprises sur cet acte de sabotage caractérisé de l’économie de notre pays, mais sans jamais recevoir de réponse de votre part» lit-on dans le communiqué dont lequel le groupe précise « qu’en cette période électorale, vous multipliez les déclarations appelant, au non d’une certaine continuité, à la nécessité de développer et de diversifier notre économie. Il se trouve que jusqu’à présent, il a été plutôt question de blocages et d’entraves à cette diversification». 
À la veille d’une élection contesté par la rue, les reponsables politiques prêchent tous les jours « les réalisations » de l’actuel président. C’est dans ce sens que Cevital se demande alors qu’attendent donc « ces décideurs » pour « libérer ce projet, censé créer plus de 100 000 emplois directs et indirects, en plus de faire passer l’Algérie du stade d’importateur au stade d’exportateur des huiles brutes et tourteaux de soja, qui coûtent actuellement à notre pays 1,5 milliard de dollars par ans » s’interrogent le groupe.

« Pourquoi l’en empêchez-vous ? »

Les dirigeants de Cevital se demandent notamment si la continuité que prennent nos responsables « est-ce celle de la continuité dans le sabotage de notre pays au profit d’une poignée d’individus prêts à sacrifier l’avenir de nos enfants pour sauvegarder des intérêts particuliers mal acquis ? »
Se demandant pourquoi « les décideurs » l’empêchent de réaliser ses projets, le groupe rappelle que « Cevital est une entreprise citoyenne qui forme les jeunes et crée des emplois et des richesses partout en Algérie », Donc, « Pourquoi l’en empêchez-vous ? Pourquoi vous-dressez-vous contre les aspirations légitimes de notre jeunesse à un emploi et à un avenir décent ? » s’interrogent-ils.
Les rédacteur du communiqué tiennent à rappeler qu’hier « nos jeunes tombaient au champ d’honneur pour libérer notre pays ; aujourd’hui, ils meurent en méditerranée pour le fuir ! Cela ne vous suffit-il pas pour écouter enfin l’appel du peuple ? ».

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