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Chekib Drareni demande aux autorités algériennes de libérer « immédiatement » son frère Khaled

© DR |
Khaled Drareni a introduit une demande de pourvoi en cassation à la Cour suprême


Les appels à la libération immédiate et sans condition du journaliste Khaled Drareni, directeur du site d’information Casbah Tribune et correspondant en Algérie pour TV5 Monde et Reporters sans frontières, devenu un symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, se multiplient de plus en plus, que ce soit à l’échelle nationale ou Internationale.


Cette fois-ci, depuis New York, le frère du journaliste Khaled Drareni a appelé ce samedi, 15 août, à sa « libération immédiate ».
Devant le Consulat Général d’Algérie à Manhattan, lors d’un sit-in organisé aujourd’hui par la diaspora algérienne établie aux États-Unies, Chekib Drareni, frère de notre confrère Khaled, tient à rappeler que « Mon frère (…) n’a fait qu’exercer son métier ».

Brandissant des pancartes « Le journalisme n’est pas un crime » ou « Liberté pour Khaled », Chekib ainsi que ses concitoyens précisent que « nous sommes extrêmement déçus du fait que Khaled ait été arrêté, emprisonné et traité de cette manière. Ni Khaled, ni les journalistes algériens ne méritent un traitement pareil ».

« Nous avons le soutien de plusieurs pays et nous avons aussi l’espoir que la justice algérienne fasse quelque chose », estime Chekib, avant d’enchainer : « Nous ne baisserons pas les bras, même si la justice algérienne nous a extrêmement déçus ».

Bridant une pancarte « Justice pour mon frère », Ckekib a exprimé, en cette occasion, son regret, le fait que « sa famille n’ait pas encore eu le droit d’aller rendre visite au journaliste, qui n’a eu sa mère au téléphone qu’à deux reprises depuis mars, pour des conversations extrêmement courtes ».

Pour rappel, notre confrère, âgé de 40 ans, est incarcéré depuis le 29 mars, il a été condamné lundi, 10 août, par le parquet d’Alger, à trois ans de prison ferme, soit une peine de prison la plus lourde prononcée depuis l’Indépendance contre un journaliste pour son travail.

Il est accusé pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».
La sentence fut choquante pour la corporation et suscité de vives protestations et indignations des défenseurs des droits de l’Homme et des ONG qui se sont prononcés en faveurs du journaliste.

L’Union Européenne a, par ailleurs, fait part ce vendredi, 14 août, de sa préoccupation et appelé l’Algérie au dialogue.

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