« J’ai remis des chèques à blancs à l’avocat Farouk Ksentini pour payer tous ceux qui se sont engagés avec moi dans mon projet qui n’a pas vu le jour. Les chèques réapparaissent après la mort de mon gendre « , explique-t-il dans un enregistrement partagé sur page Facebook, avant-hier.
Et d’ajouter : « c’est l’avocat Farouk Ksentini qui a remis les chèques à Tahkout. Pourquoi n’a-t-il pas été cité à la barre en tant que témoins clé dans cette affaire ? ». Selon lui, Farouk Ksentini lui a rendu visite « à la veille de l’assassinat de son gendre pour lui « tenir des propos confus ».
« C’était tellement confus que je me suis interrogé sur son état mental. Je l’ai interrogé sur ses propos concernant la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat, il m’a dit que c’était mon gendre qui lui a demandé de le faire », dit-il encore en s’interrogeant.
« Comment mon gendre, un fellah, lui aurait demandé de faire des déclarations politique ? », interroge-t-il. Revenant sur l’affaire l’opposant à l’homme d’affaire, Tahkout Mohiédine, le Commandant Azzedine se défend, tout en tombant à bras raccourci sur son adversaire.
«Aujourd’hui, dans le temple de la vérité, la justice du pouvoir algérien, ces gens au tribunal de Cheraga viennent de me condamner à 5 ans de prison ferme et 670 millions de DA d’amende en faveur de monsieur Mohiédine Tahkout, célèbre oligarque et pourvoyeur de fonds », rappelle-t-il.
« Abdelmalek Sellal est dans le coup »
«Selon le plaignant, conforté dans son mensonge par le parquet, j’aurais émis en sa faveur un chèque sans provision d’une valeur de 650 millions de DA, même si aucune preuve matérielle probante n’a été présentée. Alors que sur une autre plainte, le même olibrius avance que je lui aurais signé un autre chèque de 1,25 milliards de DA, le tribunal de Bir Mourad Raïs s’est déclaré incompétent », enchaîne-t-il.
Soulignant que le plaignant ne s’est jamais présenté devant le juge pour expliquer à la cour la contrevaleur marchande des sommes, qu’il a avancé, Rabah Zerari pose une série d’interrogations. « Que représentent ces milliards ? Que m’a-t-il vendu et que lui ai-je acheté ? Quelle banque ? Quelle institution financière qui s’est chargé des transferts de cette masse d’argent ?», demande-t-il, affirmant qu’il n’a jamais nié que « Tahkout lui a prêté 150 millions de DA ».
Selon lui, en lui prêtant cet argent, Tahkout n’a fixé aucun délai pour le remboursement. « Juste après le blocage de la vente de mon immeuble par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, Tahkout est sorti pour réclamer son argent. Je suis l’objet d’une combine échafaudé par des personnes dont les objectifs visent à me discréditer », clame-t-il.