« L’Algérie est profondément convaincue que l’impunité est la première loi des oppresseurs. Notre fonction est de leur dire qu’il y a une loi et que celle-ci doit être respectée et que ce n’est pas une loi de vengeance, mais de justice », a plaidé le Professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l’ONU, Ahmed Laraba, dans son exposé devant la CIJ, au nom du groupe des juristes algériens.
Il a dénoncé, dans son intervention, « les politiques et pratiques israéliennes en Palestine occupée qui violent les règles fondamentales des droits humains », appelant les instances internationales compétentes à sommer Israël de mettre un terme à cette situation qui se « détériore » de plus en plus ces derniers mois.
« Les autres Etats sont tenus de ne pas reconnaitre comme licite la situation créée et ne doivent pas porter assistance » à l’entité sioniste, a insisté Me Laraba.
Le groupe de juristes algériens est composé, outre Me Laraba, de l’experte dans les questions des droits de l’Homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), Maya Sahli Fadel.