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Code pénal et pression sur les juges : Le syndicat national des magistrats dénonce les pratiques de Belkacem Zeghmati


Le ministre de la justice, Belkacem Zeghmati, est de plus en plus isolé. Il n’arrive pas à gagner le soutien des syndicats des magistrats qui ne cesse de le charger et de dénoncer ses pratiques attentatoires à l’indépendance de la justice et des juges.


En effet, après le club des magistrats qui l’a chargé, la semaine dernière, c’est au tour du syndicat national (SNM) de le prendre à partie. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le syndicat national des magistrats condamne « les pressions exercées sur le corps des magistrats par celui qui est censé les protéger ».

Citant les cas des deux procureurs de la république adjoints d’Ain Melila et de Tiaret placés « arbitrairement en détention » ainsi que la sanction dont sont victimes des juges, le SNM condamne une volonté de l’actuel responsable de la tutelle de « se venger des magistrats syndiqués qui ont pris part massivement à la grève général enclenché en octobre dernier ».

Une plainte contre l’ENTV

Le syndicat dénonce aussi le refus de l’ENTV de faire passer « un droit de réponse après avoir donné de fausses informations concernant l’affaire du procureur de la république adjoint de Tiaret ». « L’ENTV a refusé de passer un rectificatif au prétexte que leur source d’information est sure. Nous sommes contraint d’engager une plainte en référer pour obliger cette chaîne respecter le code de l’information », lit-on dans le même communiqué.

Le SNM affiche aussi son étonnement du fait que le ministère de la justice ne l’a pas associé à l’élaboration du dernier amendement du code pénal. « Les services du ministère l’ont fait seul et nous avons vu le résultat. Une formulation aléatoires et des articles imprécis ce qui est contraire au principe de la justice », souligne la même source.

Ce faisant, le syndicat national des magistrats interpelle le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, « à prendre des mesures urgentes pour mettre un terme à toutes les pratiques arbitraires et toutes les interférences et pression dans le travail des magistrats ». « Nous interpellons aussi le chef de l’Etat pour mettre à l’écart les forces du mal qui utilise la justice afin de réaliser leurs plans et contre le citoyen », lit-on dans le communiqué.

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