Dans une lettre, la première dame du PT soulève de nombreuses contraintes d’ordre organisationnel et administratif qui freinent l’opération de collecte des signatures des électeurs. Elle dresse ainsi la réalité confrontée sur le terrain plus de 10 jours après le lancement de cette opération.
« Contrairement aux déclarations et annonces rassurant sur la disponibilité des communes à recevoir les citoyens désirant accorder leurs signatures aux candidats à la prochaine présidentielle, nous avons constaté l’absence de conditions matérielles et techniques nécessaire depuis le 9 juin », lit-on dans le document du PT.
Pour cette formation, « ces conditions devaient être réunies avant le début officiel de l’opération de collecte de signatures ». Parmi les contraintes enregistrées, le document souligne « les coupures d’internet durant la semaine consacrée aux épreuves du baccalauréat », « l’absence au niveau des mairies des agents chargés de légaliser les formulaires signés par les électeurs » et « absence de permanence durant les trois jours de la Aïd et les week-ends au niveau des APC en vue de permettre la signature desdits formulaires ».
En outre, déplore le PT, il y a aussi « des retards dans la délivrance des cartes de vote et des numéros d’enregistrement aux nouveaux inscrits sur le fichier électoral ou à ceux ayant changé leur lieu de résidence ». Ces difficultés, ajoute la même source, ont été rencontrées dans plusieurs wilayas et communes du pays, à l’image de Blida, Sidi M’hamed, Alger-Centre, Bir Khadem et El Tarf.
Devant cette situation, Louisa Hanoune demande à Mohamed Charfi de « prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation, d’une part, et rattraper le temps perdu d’autre part ».