Le verdict prononcé, lundi, par le tribunal de Sidi M’hamed, à l’encontre du journaliste Khaled Drareni continue de susciter l’indignation. Emboîtant le pas à plusieurs ONG et partis politiques, le Collectif de la Société Civile a protesté, mardi, contre le jugement estimant que « rien ne justifie un jugement aussi inique ».
« Le journaliste Khaled Drareni vient d’être injustement condamné à trois ans de prison ferme pour avoir exercé son métier et ses droits constitutionnels de citoyen, droit d’expression, droit d’aller et venir. Rien dans l’acte d’accusation ni dans le dossier à charge ne justifie au regard du droit algérien un jugement aussi inique », a écrit le collectif de la société civile sur Facebook.
« Nous organisations et citoyen.ne.s membres du Collectif de la Société Civile pour la Transition Démocratique exprimons avec force notre consternation et notre révolte face à cette décision qui bafoue les règles et les principes les plus élémentaires d’un Etat de droit. Nous réaffirmons notre pleine solidarité avec Khaled Drareni et exigeons sa réhabilitation et sa libération immédiate », poursuit le collectif.
« L’injustice qui frappe Khaled Drareni est là pour nous rappeler, si besoin était, que le Hirak, le mouvement citoyen est plus que jamais nécessaire pour qu’émerge enfin en Algérie un Etat de droit et une démocratie », a-t-il conclu.
Condamné, lundi, à trois ans de prison ferme et 50.000 DA d’amende tandis que ses co-accusés ont écopé de deux ans de prison dont quatre mois ferme, le cas de Khaled Drareni a soulevé une vague d’indignation au niveau national comme au niveau international.
Dès les premières minutes suivant le verdict, plusieurs avocats, journalistes, défenseurs des droits de l’homme, ONG et partis politiques ont dénoncé le jugement « inique » prononcé à l’encontre du journaliste.