Le collectif d’appui à la micro-entreprise (CAME), regroupant des promoteurs Ansej, Cnac et Angem, appelle à une marche. Celle-ci aura lieu le 28 janvier prochain au chef-lieu de Tizi-Ouzou. Le Came compte demander l’effacement de leur dette. Ce n’est pas la première fois que ces promoteurs investissent la rue afin de revendiquer leur droit à savoir « la levée et l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires, l’attribution d’une période de différé pour tous les promoteurs, la prolongation des délais de remboursement avec suppression des intérêts et pénalités à travers le rachat des dettes bancaires par le Trésor public au profit des dispositifs Ansej, Cnac et Angem, l’instauration d’un environnement de travail favorable, notamment l’accès aux marchés publics et la régulation de la sous-traitance, d’établir un régime fiscal propre à la micro-entreprise ainsi que l’accès au foncier ». Des doléances restées sans suite d’où une telle démarche visant à effacer les dettes des entreprises en faillite et demander un nouveau plan de sauvetage de ces milliers d’entreprises en difficultés.