Selon un communiqué du ministère de la Poste et Télécommunication, rendu public, ce samedi 20 janvier 2024, ce guide est composé de quatre principaux chapitres. Il fournit des conseils pour faire des achats en ligne en toute sécurité, ainsi que des directives sur les transactions électroniques conformément à la loi n° 18-05 susmentionnée, élaborée en coordination avec tous les secteurs et entités concernés. Le guide est disponible et téléchargeable sur le site du ministère (www.mpt.gov.dz) en trois versions, en arabe, en français et en anglais.
Malgré cette réglementation des transactions commerciales, le document indique que « les acheteurs en ligne peuvent être confrontés à un certain nombre de risques qui peuvent les amener à devenir victimes de fraude », car certains d’entre eux sont « liés aux appareils et programmes utilisés pour faire les achats, et d’autres sont liés aux méthodes de paiement ».
En somme, le guide a énuméré les risques les plus importants à savoir . Il s’agit en premier lieux de la prolifération de « sites web, de pages et de plates-formes électroniques proposant aux consommateurs des biens et des services très demandés à des prix très bas et des remises très attrayantes ». A cet effet, l’escroc « reçoit des paiements ou des avances via son compte postal ou bancaire ou en utilisant des services de transfert d’argent disponibles dans les applications mobiles des institutions financières, sans envoyer le produit au demandeur, dans le but de tromper le consommateur », est-il expliqué.
Un autre risque et pas des moindres consiste en « le vol d’identité des acheteurs des magasins en ligne ou de leurs cartes de crédit et l’utilisation de leurs données personnelles dans des achats en ligne, entraînant des coûts pour les véritables propriétaires des biens et services. L’importation de marchandises interdites sur les marchés locaux ».
Figure également le risque de « piratage des cartes de paiement électronique et des données personnelles, en particulier via des courriels d’origine inconnue, des sites web frauduleux, des applications électroniques ou des logiciels non fiables ».
Le ministère met en garde les utilisateurs sur le risque de « traiter avec des acteurs anonymes en raison de la nature et de la confidentialité des transactions commerciales dans l’espace virtuel, ce qui peut rendre difficile l’obtention de preuves matérielles en cas de plainte », conclut le document.