L’Algérie a importé, en 2022, pour 39 milliards de dollars, contre 37,7 milliards en 2021, soit une hausse de 3,4 %. Les principaux fournisseurs de l’Algérie sont, dans l’ordre, la Chine, avec 17,5 % des importations, la France (8,6 %), l’Italie (5,9 %), le Brésil (5,9 %), l’Argentine (5,4 %), l’Allemagne (5,3 %), la Turquie (4,9 %), les USA (3,4 %), l’Espagne (2,7 %) et la Russie (2,7 %).
Dans un document intitulé « Évolution des échanges extérieurs de marchandises de 2017 à 2022 », l’Office nationale des statistiques (ONS) se penche sur la structure de ces importations, en termes de valeur, par rapport à chaque pays fournisseur.
Pour ce qui est du premier fournisseur de l’Algérie, la Chine, les produits ou groupes de produits qui sont en tête de classement sont les « postes téléphoniques d’usagers, y compris les téléphones pour réseaux cellulaires et pour autres réseaux », avec une valeur de 78 milliards de dinars, les « tubes, tuyaux et profilés creux, sans soudure, en fer ou en acier », avec 55,3 milliards de dinars et « sang humain ; sang animal préparé en vue d’usages thérapeutiques, prophylactiques ou de diagnostic », avec 36,6 milliards de dinars.
Par ailleurs, les trois premiers produits importés de France, deuxième fournisseur de l’Algérie en 2022, sont le « froment (blé) et méteil » (130 milliards de dinars), médicaments (46,8 milliards de dinars) et « animaux vivants de l’espèce bovine » (24,2 milliards de dinars).
De l’Italie, troisième fournisseur, il est question de « coke de pétrole, bitume de pétrole et autres résidus des huiles de pétrole à l’importation » (22,3 milliards de dinars), « articles de bijouterie ou de joaillerie et leurs parties, en métaux précieux ou en plaqués » (21,4 milliards de dinars) et « froment (blé) et méteil » (15,8 milliards de dinars).
De la canne à sucre depuis le Brésil et du maïs d’Argentine
Deux pays d’Amérique latine, le Brésil et l’Argentine ont été, quatrième et cinquième, fournisseurs de l’Algérie en 2022. Depuis, le Brésil, c’est le groupe de produits « sucres de canne ou de betterave et saccharose chimiquement pur, à l’état solide » qui est en tête avec une valeur totale de 136 milliards de dinars, alors que pour ce qui est de l’Argentine, c’est le maïs avec 143 milliards de dinars.
Depuis l’Allemagne, sixième fournisseur, ce sont les médicaments qui sont en tête avec 27,1 milliards de dinars. Il y a également la Turquie (7e), avec le groupe de produits « huile de soja et ses fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées », pour une valeur de 20,7 milliards de dinars, les USA (8e), avec les « fèves de soja » (37,9 milliards de dinars), l’Espagne (9e), avec l’huile de soja (12 milliards de dinars) et pour finir la Russie (10e fournisseur de l’Algérie) avec le blé (63,2 milliards de dinars).
D’une manière générale, c’est le blé qui a été en tête des importations algériennes en 2022 avec une valeur de 569,8 milliards de dinars (achats cumulés pour 2021 et 2022), suivi du lait (234,8 milliards de dinars) et du maïs (181,1 milliards de dinars).
Il faut rappeler, en dernier lieu, que face aux 39 milliards de dollars d’importations, l’Algérie a enregistré durant l’année 2022, des exportations de l’ordre de 63 milliards de dollars (dont 56,7 milliards de dollars sont des hydrocarbures), enregistrant un excédent de la balance commerciale de 24 milliards de dollars, « un record après presque sept ans de déficit », fait noter l’ONS.
