« Dans le cadre de la lutte contre les pratiques liées à la spéculation qui ont conduit à une hausse des prix de certaines denrées alimentaires de grande consommation, notamment les légumes secs, le gouvernement a décidé de fixer les marges bénéficiaires maximums dans les différentes étapes de production et de distribution en gros et au détail », a déclaré, samedi, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, dans ses réponses aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement. « Il s’agit d’une mesure visant à protéger le pouvoir d’achat du consommateur et à assurer la stabilité du marché », a-t-il ajouté.
L’exécutif a achevé, a-t-il enchaîné, « l’élaboration d’un projet de décret exécutif pour déterminer les marges bénéficiaires maximales pour les légumes secs, le riz, ainsi que d’autres denrées alimentaires de grande consommation, dans le but d’établir des mécanismes juridiques qui protègent définitivement le consommateur des pratiques commerciales afin de maintenir un approvisionnement régulier du marché ».
Le Premier ministre a également annoncé, durant son intervention, la hausse du budget consacré aux transferts sociaux, « qui passera de 2 714 milliards de dinars en 2023 à 2 895 milliards de dinars en 2024, soit une augmentation de 181 milliards de dinars ». Ce qui « représente 19,17% du budget de l’État pour l’année 2024 », a-t-il ajouté.