Après l’installation des membres de la commission, le chef de l’Etat a exigé la prise en charge des patients atteints de cancer qui sont déclaré à la caisse nationale d’assurance (CNAS). Mais pas seulement. Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a été également instruit à l’effet de « prendre pleinement et immédiatement en charge les patients atteints de cancer qui ne sont pas assurés socialement, sans aucune procédure administrative préalable ».

Selon le même document, les structures de santé sont obligées, afin d’alléger les souffrances des familles des cancéreux, d’assurer un traitement des patients dès leur arrivée à l’hôpital. Cette prise en charge, comprend tous les soins nécessaires, les analyses médicales et les médicaments, dans le but de mettre un terme à toutes les mesures bureaucratique.

Toujours dans le cadre de cette prise en charge, Abdelmadjid Tebboune demande « la formation de spécialistes en radiologie pour la détection précoce du cancer, dans des instituts spécialisés et l’utilisation de toutes les capacités de formation, y compris les capacités militaires de santé, avec la création d’un organe exécutif de gestion administrative et financière, de surveillance et de lutte contre le cancer, d’autant que cette commission est un organe consultatif ».

Considérant la lutte contre le cancer comme une priorité nationale absolue, le président Tebboune a décidé, en novembre dernier, de lui consacrer une enveloppe financière de 70 milliards de dinars, alors que le Fonds national de lutte contre le cancer bénéficiera lui de 30 milliards de dinars à partir l’année 2024. Pour rappel, l’Algérie a enregistré en 2022, 50 000 nouveau cas de cancer.