Pour rappel, l’international algérien de l’OGC Nice a écopé d’une peine jugée particulièrement sévère de huit mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende après le partage, sur son compte Instagram, d’une vidéo portant sur la Palestine et appelant à « un jour noir pour les juifs ».
Lors de son procès, il avait expliqué « avoir partagé la vidéo incriminée, sans l’avoir visionnée jusqu’à la fin, et en étant persuadé qu’il s’agissait d’un message de paix ». Son avocat, Antoine Vey, quant à lui, avait soulevé l’incompétence de la justice française dans cette affaire.
« Les faits ne se sont pas produits à Nice ni sur le sol français. La vidéo a été publiée en arabe, il l’a republiée sans commentaire à destination d’un public arabophone. Rien ne rattache les faits au peuple français. La question de savoir si l’on tombe dans la loi française mérite d’être posée », avait-il déclare l’avocat.
Le parquet de Nice, rappelons-le, avait ouvert une enquête préliminaire, le 16 octobre dernier, visant le joueur « apologie du terrorisme » et « incitation publique à la haine ou à la violence en raison d’une religion particulière ». Youcef Attal a été ensuite placé en garde à vue fin novembre pour ces faits, sans retenir l’accusation « d’apologie de terrorisme » à son encontre.
Depuis le début de cette affaire, son avenir sur la Côte d’Azur demeure incertaine. Malgré ses excuses publiées sur son compte Instagram, la ligue de football professionnelle l’avait suspendu de sept matchs. Son club l’OGC Nice l’a suspendu jusqu’à nouvel ordre. Sous contrat jusqu’à la fin de saison, la direction de l’OGC Nice opte plutôt vers un transfert pendant le mercato hivernal.