« Les interrogations soulevées par le RCD dans son dernier communiqué à propos du retard dans la délivrance de l’autorisation de la rencontre-débat que devait animer le président du RCD, Atmane Mazouz , pour le 05 octobre à Béjaïa viennent confirmer nos appréhensions. Tôt ce matin, les services de la wilaya de Béjaïa ont notifié aux représentants du parti un refus d’autorisation de cette activité sans invoquer aucun motif. Le fait du prince dans toute sa splendeur ! », dénonce le RCD dans un communiqué rendu public.
Le RCD affirme, dans la foulée, que « depuis l’avènement du multipartisme, venu après les tueries d’un certain 05 octobre 1988, jamais l’administration n’est descendue aussi bas dans le caniveau des outrances pour interdire une activité sans motif, même dans les années sombres du terrorisme ».
« Le refus historique de la voie du suicide collectif exprimé par les populations lors du dernier scrutin ne semble, apparemment, pas être de nature à constituer une alerte ; les promesses de dialogue du Chef de l’Etat ne peuvent rien devant un engrenage répressif qui broie tout dans la Nouvelle Algérie », déplore cette formation politique.
Et de poursuivre : « Le RCD ne saurait abdiquer car son combat pour l’avenir se confond avec la reconnaissance et l’hommage continus aux victimes de la liberté et de la démocratie, parmi lesquels les 500 jeunes tués un certain 05 Octobre 1988 par les balles assassines du pouvoir d’alors ».
Face à cette situation, lit-on dans le même communiqué, « l’instance régionale du parti a introduit dans l’urgence, un référé d’heure en heure qui a été refusé par le tribunal administratif de Béjaïa, ce qui a contraint la défense conduite par Me Nora Ouali à recourir à un simple référé devant la même instance ».
« Enfin, le Rassemblement ne baissera pas les bras pour renouveler sa demande d’organisation d’une rencontre-débat dans la région et dans la ville de Béjaïa dans les plus courts délais », ajoute le parti.