Conflit Israélo-palestinien : Un an après le 7 octobre, Amnesty International demande cessez-le-feu et la libération des otages

Au premier anniversaire des attaques des factions de la résistance palestinienne contre Israël tuant plusieurs personnes et la prise de 250 otages entre civils et militaires. En réponse, l'armée israélienne s’est lancée dans une guerre dévastatrice et génocidaire dans la bande de Gaza, qui a fait plus 41 500 morts et près de 1,9 millions de déplacés. Amnesty international suggère un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages.
© MAHMUD HAMS/AFP via Getty Images | GLes bombardements israéliens ont transformés Gaza en champs de ruine

L’organisation non gouvernementale, Amnesty International fait le bilan d’une année de guerre à Gaza entre l’occupant israélien et la résistance palestinienne avec ses différentes factions, notamment le Hamas. « Le lundi 7 octobre 2024 marque le premier anniversaire des attaques ignobles lancées par le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens dans le sud d’Israël, au cours desquelles ils ont tué environ 1 200 personnes et kidnappé 250 otages. Cette date marque aussi le début de l’offensive dévastatrice menée par Israël, qui a fait plus de 41 500 morts et déplacé 1,9 million de personnes dans la bande de Gaza occupée », écrit l’ONG dans son communiqué.

« Le 7 octobre est un jour de deuil pour les Israéliennes et les Israéliens dont les proches ont été tués ou kidnappés, et pour les milliers d’autres qui sont toujours loin de leur foyer depuis les attaques ignobles menées par le Hamas et d’autres groupes armés.

« Le 7 octobre marque également le début d’une année d’offensive destructrice menée par les forces israéliennes à Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé de force 90 % de la population et engendré une catastrophe humanitaire sans précédent, exposant les Palestinien·ne·s à Gaza au risque de génocide, comme l’a indiqué la Cour internationale de Justice », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

La même responsable souligne également que « le 7 octobre est un jour de deuil pour les Israéliennes et les Israéliens dont les proches ont été tués ou kidnappés, et pour les milliers d’autres qui sont toujours loin de leur foyer depuis les attaques ignobles menées par le Hamas et d’autres groupes armés ».

Dans son document, Amnesty International fait état de la tragédie que vit les Palestiniens dans la bande de Gaza. « Des familles entières ont été décimées et de nombreuses personnes n’ont pas encore retrouvé les dépouilles de leurs proches, y compris des enfants, dans les décombres de leurs maisons détruites. Des centaines de familles à Gaza continuent de chercher des informations au sujet de leurs proches détenus dans les prisons israéliennes sans inculpation ni jugement, nombre d’entre eux ayant été soumis à la torture ».

Alors que la guerre fait rage, sans qu’une issue ne soit en vue, l’ONG réclame un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages. Le droit international doit être respecté,  ainsi que les droits de toutes les victimes à la vérité, à la justice et à des réparations, se fait plus pressante que jamais. C’est une honte et un échec collectif de l’humanité qu’un an après on attende toujours un cessez-le-feu et la libération des otages. De telles atrocités n’auraient jamais dû être commises, et encore moins être autorisées à se poursuivre ».

En guise de solution à la fin de la guerre, l’ONG suggère l’arrêt de la livraison des armes à toutes les parties en conflit et mettre un terme à l’ impunité dont jouissent depuis décennies les forces israéliennes, le Hamas et les autres groupes armés, qui piétinent le droit international sans craindre la moindre conséquence ».

AD-300-X-250