Au moins 13 civils et deux policiers ont été tués, et des dizaines de personnes blessées ces dernières 48 heures dans des tirs de roquettes sur la capitale libyenne Tripoli, a indiqué vendredi le Gouvernement d’union nationale (GNA).
Des roquettes se sont abattues vendredi avant l’aube sur un quartier peuplé du centre-ville, Zawiyat al-Dahmani, où siègent le ministère des Affaires étrangères du GNA et les ambassades de Turquie et d’Italie, tuant deux policiers et un civil, a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Amine al-Hachemi qui a condamné une attaque « contraire aux lois internationales et humanitaires qui garantissent la protection des représentations diplomatiques ».
Depuis mercredi, 15 personnes au total -13 civils et deux policiers- ont été tuées et 50 autres civils blessés dans les tirs de roquettes qui ont visé plusieurs quartiers de la capitale, selon M. Hachemi. « Ces bombardements ont fait d’importants dégâts matériels, notamment à Abou Slim et Tajoura », respectivement dans le sud et l’est de Tripoli, a-t-il ajouté.
La Libye est secouée par une crise politico-militaire marquée par l’affrontement entre le GNA, reconnu par l’ONU et le gouvernement parallèle à l’est du pays soutenu par une armée dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, et ce depuis le renversement du régime de Maamar el-Gueddafi en 2011.
