« Les menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme. Pour vaincre des groupes tels que Daesh, nous avons besoin d’une coopération mondiale », souligne-t-il. Amar Bendjama affirme, dans la foulée, que «la collaboration avec les gouvernements, les groupes régionaux et les organisations antiterroristes des Nations unies est cruciale ».
Dans ce sens, le diplomate algérien indique que le dernier rapport du Secrétaire général des Nations unies sur Daesh est «très préoccupant », relevant que cette organisation terroriste et ses alliés «restent une menace sérieuse, en particulier dans les zones de conflit ».
«Bien que la capacité de Daesh à mener des attaques en dehors de ses bastions semble réduite, le groupe pourrait facilement resurgir en Irak et en Syrie si nous réduisons nos efforts pour le contrer», prévient-il, avant d’ajouter: «les affiliés de Daesh se développent en Afrique, profitant des conflits existants ».
Poursuivant, il insiste sur le fait «qu’il est essentiel de se rappeler que le terrorisme prospère dans les zones d’instabilité politique et d’injustice », notant que «pour être efficaces, les stratégies à long terme de lutte contre le terrorisme doivent s’attaquer à ces causes profondes ». «Nous ne pouvons pas lutter contre le terrorisme uniquement par la force militaire. Nous devons donner la priorité à la consolidation de la paix, à la diplomatie et au développement pour résoudre les conflits qui permettent à ces groupes de s’implanter », recommande-t-il. Amar Bendjama cité, dans le même contexte, quelques éléments pour lutter efficacement contre le terrorisme.
Il a notamment appelé à «mettre en synergie les efforts de lutte contre le terrorisme dans le cadre d’une approche collective centrée sur le rôle de coordination des Nations unies ».
« Une plus grande transparence et un plus grand engagement sont nécessaires dans les processus d’inscription sur la liste afin de garantir un examen objectif des preuves soumises par les Etats membres», soutien-t-il, précisant que «les causes profondes sous-jacentes, notamment le manque de développement, la pauvreté et les conflits régionaux non résolus, continuent d’offrir un terrain fertile au terrorisme ».