Conseil de sécurité : Nouvelle réunion sur la situation de l’UNRWA

Le Conseil de sécurité des Nations unies tient aujourd’hui, à la demande de l'Algérie, un briefing sur la situation dangereuse à laquelle fait face l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés, menacé d'interdiction par Israël.
© DR | Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité des Nations unies tient ce mardi 28 janvier 2025, à partir de 16h, heure algérienne, à la demande de l’Algérie, un briefing sur la situation dangereuse à laquelle fait face l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés, menacé d’interdiction par les autorités israéliennes.

Il s’agit de la deuxième réunion du genre à se tenir ce mois-ci sur l’UNRWA durant laquelle les Etats membres du Conseil devraient discuter de l’entrée en vigueur imminente de deux lois du Parlement israélien relatives à la fin du travail de l’agence onusienne en Palestine occupée.

Au cours de la réunion d’aujourd’hui, le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, et le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) Jan Egeland, devraient prendre la parole.

L’Algérie qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité, avait déjà demandé une réunion de consultations à huis clos du Conseil de sécurité le 17 janvier sur la situation de l’UNRWA au cours de laquelle Philippe Lazzarini a fait un exposé.

Interdire les activités de l’UNRWA « pourrait saboter le cessez-le-feu », selon Lazzarini

Dans cet exposé, M. Lazzarini avait averti que « la mise en œuvre complète (de la législation israélienne) affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale, conduisant à une détérioration des conditions de vie déjà désastreuses » notamment dans la bande de Ghaza.

Et lors d’une conférence de presse tenue le même jour au siège des Nations unies à New York, le patron de l’UNRWA avait souligné également que le démantèlement de l’agence entraînerait l’« effondrement du système social ».

Dans une nouvelle mise en garde lancée récemment, le Commissaire général de l’UNRWA a mis en garde contre une éventuelle interdiction des activités de l’agence onusienne, estimant qu’une telle mesure « pourrait saboter le cessez-le-feu », entré en vigueur le 19 janvier dans la bande de Ghaza.

Avec APS

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