Le Conseil de sécurité de l’ONU va se réunir aujourd’hui, à la demande de quatre pays, à savoir l’Algérie, la Guyana, la Slovénie et la Suisse, pour débattre la question de la famine dans le nord de Ghaza, a indiqué, hier, en début de soirée l’agence officielle.
« Cette demande fait suite au rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) », a ajouté la même source.
Dans ce rapport de son Comité contre la famine ou Famine review committee(FRC), publié le 8 novembre dernier, il a été mentionné que « la situation humanitaire dans la bande de Ghaza est extrêmement grave et se détériore rapidement ».
« La famine est imminente », ajoutent les membres du Comité, pour qui la situation nécessite « une action immédiate, dans les jours à venir et non dans les semaines à venir ».
Dans son alert, le FRC évoque même l’UNRWA, qui, d’après lui, « reste l’épine dorsale de la réponse humanitaire à Ghaza, et qu’aucune organisation ne peut remplacer ».
Dans le cas où les autorités israéliennes mettent en application leur décision de bannir l’UNRWA, « cela aura des conséquences extrêmement graves pour les opérations humanitaires », a ajouté la même source.
« Il est déjà tout à fait clair que le pire scénario élaboré par l’équipe d’analyse se joue actuellement dans certaines zones du nord de la bande de Ghaza », indique pour finir ce Comité.