Selon sa défense, Cherif Mellal, acquitté il y a quelques mois de l’accusation d’atteinte à l’unité nationale, est poursuivi par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger « pour violation de la législation et de la réglementation de change et de mouvement de capitaux à l’intérieur et à l’extérieur du pays » et « blanchiment d’argent provenant du produit de crime ».
Affirmant avoir examiné le dossier, la défense affirme que celui-ci ne contient aucune preuve sur les faits qui lui sont reprochés. L’accusation, selon la même source, est basée « sur un pres sweft tiré sur internet et qui s’est avéré, après expertise, être un faux ». « Malgré cette expertise, l’accusation est maintenue », dénonce les avocats de l’ancien boss de la JSK.
Selon eux, bien que toutes ces accusations sont des délits et en dépit de l’absence de preuve, Cherif Mellal est maintenu en prison alors qu’il présente toute les garanties légales pour sa libération, qui est un droit constitutionnel consacré par l’article 44 du code de procédure pénales.
« L’invocation de commissions rogatoires judiciaires étrangères pour justifier son maintien de détention provisoire ne sont pas contraignantes conformément aux dispositions des articles 721 et 722 du code de procédures pénales », ajoute la même source, précisant que « Chérif Mellal souffre de maladies chroniques (diabète et tension artérielle), et son état de santé risque de détériorer ».