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Coronavirus: AstraZeneca défend son vaccin « efficace à 79 % »

Le groupe pharmaceutique anglo-suédois d’AstraZeneca a défendu ce lundi 22 mars son vaccin anti-covid-19, qui a connu ces derniers temps une suspension de la part de plusieurs pays européens. Après des essais cliniques effectuées aux Etats-Unis, le laboratoire affirme que son vaccin est efficace à près de 80% contre le coronavirus et n’augmentait guère le risque d’apparition de « caillots de sanguins » chez certains patients.

En effet, selon le laboratoire pharmaceutique, l’efficacité du vaccin anti-covid-19 d’AstraZeneca serait de 79% chez les personnes âgées. Selon la même source, il est conçu pour « empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation« , et ce, suite à des essais cliniques de phase III menés aux États-Unis, avec la participation de plus de 32 449 volontaires. 

Par ailleurs, notons que plusieurs pays ont suspendus l’administration de ce vaccin notamment, au Danemark, l’Islande, la Norvège et la Bulgarie après la détection de cas graves de caillots sanguins, et la Thaïlande qui a retardé sa campagne. A cette liste s’ajoute les deux plus grands pays de l’Union Européenne en l’occurence la France et l’Allemagne.

Selon les explications du laboratoire, les essais n’ont pas détecté un risque élevé de thrombose parmi les participants qui ont reçu au moins une dose, rassure-t-ils.

Toutefois, l’Agence européenne des médicaments (EMA) s’est montré solidaire à ce vaccin et se se dit etre « fermement convaincue » des bénéfices de ce dernier. « Nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid-19, avec son risque associé d’hospitalisation et de décès, l’emportent sur le risque de ces effets secondaires » , avait déclaré la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke.

S’est également affiché favorable à son administration, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dont la porte-parole, Margaret Harris avait déclaré que « nous devrions continuer à utiliser le vaccin d’AstraZeneca » « il n’y a pas de raison de ne pas utiliser« .

En outre, le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a de son côté prévenu dimanche qu’il serait « contreproductif » de suspendre les exportations d’AstraZeneca comme l’a menacé la veille la Commission européenne si l’Union Européenne (UE), ne recevait pas d’abord ses livraisons.

Rétorquant au blame britannique, une source dans l’entourage de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré que, »la Commission a son propre contrat avec AstraZeneca. Nous essayons simplement de le faire respecter. Le laboratoire nous a livré moins de 10 % des doses prévues pour l’année par le contrat. Il est donc normal que nous demandions que ces doses soient livrées comme prévu aux Européens« .

Ursula van der Leyen a rappelé que le contrat de l’UE avec AstraZeneca prévoyait la livraison de doses produites à la fois sur le territoire de l’UE ainsi qu’au Royaume-Uni. « Or, nous n’avons rien reçu des Britanniques, alors que nous les fournissons« , s’insurge-t-elle.

Avec AFP.

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