Le groupe Facebook s’est engagé jeudi à lutter contre les fausses informations concernant le vaccin anti-coronavirus diffusées sur ses deux plateformes Facebook et Instagram.
“Aujourd’hui, compte tenu des récentes nouvelles selon lesquelles des vaccins contre la Covid-19 seront bientôt disponibles dans le monde entier, nous commencerons dans les prochaines semaines à supprimer les fausses allégations concernant ces vaccins qui auront été démenties par les experts de la santé publique sur Facebook et Instagram”, a annoncé le groupe jeudi.
« Il est dans notre politique de supprimer les informations erronées sur le virus qui pourraient entraîner des dommages physiques imminents », a soutenu la firme de Mark Zuckerberg.
Concernant les publications ciblées, Facebook explique que ça « pourrait inclure les fausses déclarations sur la sécurité, l’efficacité, les ingrédients ou les effets secondaires des vaccins ».
« Nous supprimerons les fausses allégations selon lesquelles les vaccins COVID-19 contiennent des micropuces ou tout autre élément qui ne figure pas sur la liste officielle des ingrédients des vaccins. Nous supprimerons également les théories du complot sur les vaccins COVID-19 que nous savons aujourd’hui être fausses: comme par exemple celles indiquant que des populations spécifiques étaient utilisées sans leur consentement pour tester l’innocuité du vaccin », a-t-il ajouté.
Le réseau social ajoute que la liste des allégations visées par la suppression sera mise à jour en se basant sur les conseils des experts.
« Puisque nous en sommes aux premiers stades de la mise à disposition de ces vaccins et que les informations sur ces vaccins continueront d’évoluer, Facebook mettra régulièrement à jour les allégations qu’il retire en se basant sur les conseils des autorités de santé publique à mesure qu’elles en apprendront davantage », a-t-on expliqué.
Pour rappel, Facebook a introduit en avril dernier une nouvelle option permettant d’avertir directement ses usagers qui consultent des fausses informations en lien avec le coronavirus.