Dans un message à l’occasion de la célébration du 1er anniversaire de cette instance, lue en son nom par le conseiller, chargé des affaires juridiques et judiciaires à la présidence de la République, Boualem Boualem, le chef de l’Etat revient aussi sur les démarches entreprises depuis son élection, en décembre 2019.
« Notre pays a réussi, grâce aux acquis réalisés sur cette voie, de revenir sur la scène internationale, œuvrant constamment au respect des chartes internationales et la défense des droits suprêmes collectifs et individuels prévus par les différentes clauses de la Charte onusienne, se référant en cela à sa conscience collective et à son riche capital historique puisé de sa Glorieuse Révolution », dit-il.
Et d’ajouter : « Il y a trois ans, le 19 décembre 2019, j’ai été décoré au sein de cet édifice même de la plus haute distinction, lors de mon investiture officielle en tant que Président élu de la République algérienne démocratique et populaire, une responsabilité que j’assume en toute loyauté pour honorer la confiance de notre digne peuple ».
Il souligne, dans la foulée, sa pleine conscience des « aspirations des algériens à une véritable justice ». « Je suis pleinement conscient de ses aspirations (peuple) à une justice véritable, à la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle redoutée et respectée, qui occupe la place qu’elle mérite au double plan régional et international, une place qui sied à ses capacités humaines et matérielles et qui cadre avec les grands sacrifices de ses enfants durant la Glorieuse Guerre de libération et à travers les différentes étapes de son histoire », indique-t-il.
Le président Tebboune évoque, dans la foulée, la création de la Cour constitutionnelle en vertu de la révision constitutionnelle à laquelle il s’était engagé et qui a été béni par le peuple algérien le 1er novembre 2020. « Nos engagements suprêmes et la base sur laquelle s’opère le changement escompté », estime-t-il. Réitérant sa volonté à travers la profonde révision de la Constitution de « consacrer l’Etat de droit, d’enrichir le système des droits et des libertés et d’appuyer les mécanismes de leur protection et de leur sauvegarde ».
Dans le même sens, le Président Tebboune a mis en exergue l’importance capitale qu’il accorde à « l’immunisation du système judiciaire de manière à conforter la paix et la justice sociale, à travers l’édification d’institutions efficaces qui protègent ces droits et les mettent à l’abri de toute violation ou dérive ».