Il est poursuivi et condamné en première instance pour « atteinte aux préceptes de l’islam », sur la base de l’article 144 bis 02 du code pénal, à la suite d’une plainte déposée à son encontre par un universitaire de Sid Bel Abbes.
En effet, Djablkheir avait affirmé que «le rituel autour de la Kaaba, à La Mecque, existait avant l’islam et était une pratique païenne, que la consommation de l’urine de chameau pour ses vertus n’a jamais été préconisée par le Prophète, tout comme ‘‘l’allaitement’’ d’adultes et le mariage des petites filles. Une opinion, qui, selon lui, repose sur des recherches confirmées par de nombreux savants de l’islam».
Pour rappel, lors du procès en première instance tenu au tribunal de Sidi M’hamed en date du 01 er Avril 2021, la partie plaignante avait réclamé à ce que ses droits soient réservés, et le ministère public s’était limité à requérir l’application de la loi.
Lors du procès en appel tenu, la semaine passée, devant la cour d’Alger chambre pénale, le représentant du ministère Public a requis la confirmation du jugement dont appel.