De lourdes peines de prison requises contre Ouyahia, Sellal et Bedoui

De lourdes peines requises, lundi 28 novembre, contre les trois derniers Premiers ministres du défunt président déchu, Abdelaziz Bouteflika et dix ministres de leurs gouvernements.
© DR |Les trois anciens premiers ministres, Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia et Noreddine Bedoui

Jugés pour des présumées affaires d’octroi d’indus avantages, dans les domaines de l’hydraulique, des travaux publics et de l’industrie, entre 2004 et 2019, les ex-chefs de l’Exécutif, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Noureddine Bedoui, se sont succédés à la barre avant que le procureur ne requiert une peine de 15 ans de prison ferme contre les deux premiers et de 12 ans contre le dernier (poursuivi en tant qu’ancien wali de Constantine) avec mandat de dépôt à l’audience.

La même peine, soit 12 ans de prison, a été également réclamée contre l’ancien ministre des Ressources en eau et ancien directeur général de l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts), Hocine Necib.

Le Procureur a aussi requis 10 ans de prison ferme contre les anciens ministres des Ammar Ghoul (Travaux publics), Imene Houda Feraoune (TIC) et Amar Tou (Transports), ainsi que 5 ans de prison ferme contre l’ancien PDG de la BEA et ex-ministres des Finances Mohamed Loukal.

En outre, une peine maximale de 20 ans de prison ferme avec mandat d’arrêt international, à été requise par défaut contre les deux anciens ministres de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb et de la participation, Abdelhamid Temmar, mais aussi contre Ali Bedrissi ancien wali d’Oran, considérés comme étant en fuite.

Plusieurs autres peines allant de 3 à 8 ans de prison ferme ont été réclamées contre le reste des prévenus, dans cette affaire liée à des projets attribués à la société KouGC.

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