La militante de la cause nationale, Eliette Loup, est décédée à l’âge de 89 ans, a indiqué samedi le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.
Tout en adressant à la famille de la défunte ainsi qu’à ses compagnons de lutte et aux amis de la Révolution algérienne, « ses sincères condoléances et profonds sentiments de compassion, priant Dieu Tout-Puissant de leur prêter patience et réconfort », le ministre, Laïd Rebiga a tenu à signaler qu’ « avec la disparition de cette icône, l’Algérie perd une fervente militante de la cause nationale, qui était armée de l’espoir de la victoire et de la conviction de briser le joug colonial ».
La défunte, rappelle le ministre, « avait rejoint les rangs de la lutte de libération dont elle était convaincue de sa justesse, de ses valeurs suprêmes et de son idéologie humanitaire pour la libération ».
Et d’ajouter: « Subissant les pires tortures à la Villa Susini et endurant de longues souffrances dans les geôles coloniales, Eliette Loup, n’a pas renoncé à ses principes jusqu’à la libération de l’Algérie qu’elle n’a eu de cesse de porter dans son cœur, fière de son Histoire et de son combat pour le triomphe des valeurs et des principes ».
Fille de pied-noir, Eliette Loup est née en 1934, à Birtouta. Etudiante, elle a adhéré au Parti communiste algérien (PCA) et a pris fait et cause pour le combat libérateur. Eliette Loup a été arrêtée par l’armée coloniale en 1957. Elle a subi la torture, à la Villa Susini, pendant plusieurs jours en compagnie d’autres militants.
Jugé en novembre 1958, pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat et participation à une entreprise de démoralisation de l’armée », elle a été condamnée à trois ans de prison. La militante a été transférée à la prison Barberousse, dans un premier temps, avant d’être, par la suite, envoyée à la prison des Baumettes, à Marseille, en France.
Avec APS