S’exprimant en marge de la quatrième édition de la Journée algéro-allemande de l’énergie, tenue aujourd’hui à Alger, Le ministre affirme que les mesures de l’UE pourraient » déstabiliser le marché ».
« La transparence des marchés de gaz sans restriction, ni discriminations sont plus qu’une simple nécessité », a-t-il martelé. En octobre dernier, rappelons-le, le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane avait anticipé sur cet accord. Il avait précisé que « les discussions au niveau européen pour un éventuel plafonnement ne concerne pas l’Algérie« .
Pour rappel, l’Union européenne a annoncé, hier lundi, sa décision de fixer un plafonnement du prix du gaz à 180€/MWh. Un prix qui est un peu plus élevé que celui en vigueur actuellement qui est de 115 euros. Mais au plus fort de la crise de l’été dernier, le gaz a atteint 350 euros/MWh. Cet accord de l’UE devait être en vigueur en février 2023.