Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Démission collective du Conseil National des Journalistes Algériens

Treize journalistes ont annoncé ce dimanche, via un communiqué, leur démission du Conseil National des Journalistes Algériens, et ce, après « avoir constaté des irrégularités flagrantes dans la gestion du syndicat ».

« Nous, membres du bureau national du Conseil national des journalistes algériens (CNJA), après avoir constaté des irrégularités flagrantes dans la gestion du syndicat, et suite à nos incessantes interpellations pour mettre fin à un système opaque d’un autre âge, avons le regret d’annoncer notre démission collective de toute structure du CNJA », indique le communiqué.

« Après de multiples tentatives pour trouver des solutions aux dysfonctionnements des structures du CNJA, nous avons donc décidé de quitter ce syndicat pour ne pas être associés à des affaires pour le moins louches et que nous ne voulons pas énumérer ici par respect aux centaines de journalistes qui nous ont accompagnés durant un parcours d’une quinzaine d’années et qui s’est soldé par l’obtention d’un agrément qui nous a permis d’activer légalement sur le terrain », poursuit le communiqué.

L’autre motif de démission mentionné et que les démissionnaires, dont le vice président et des membres du bureau et conseil national, tiennent à dénoncer est l’ingérence de «parties» étrangères à la corporation qui se permettent, selon le communiqué, « de donner des ordres au président du syndicat ».

« Nous devons signaler également la propension du président du CNJA à monopoliser les pouvoirs, refusant ainsi toute délégation à ses pairs du Bureau national en vue d’assumer leurs statuts de membres de l’instance dirigeante du syndicat », ajoutent-ils en dénonçant aussi leur privation « de tout document devant attester de notre appartenance à cette organisation », mais aussi l’interdiction d’accéder « à des informations que tout adhérent est censé détenir ».

En conclusion, les démissionnaires estiment que « l’existence même d’un syndicat de journalistes est de défendre un métier dont l’exercice devient de plus en plus difficile, une éthique professionnelle à l’agonie et des confrères qui ne cessent, depuis des années, d’exprimer leurs maux et leurs aspirations et que nous nous devons  tous soutenir, sans distinction, ni discrimination, et conformément aux valeurs et lois de la République ».


AD-300-X-250