Face à « cette mascarade » le SNM dénonce « le dérapage dangereux qui s’est produit aujourd’hui à la cour d’Oran, en faisant appel à la force publique et aux forces anti-émeutes contre les magistrats » tout en précisant que cette violence « a causé des blessures dangereuses ».
Le SNM dénonce « l’atteinte aux franchises des bâtiments des institution judiciaires conformément aux conventions internationales en temps de paix et de guerre » précisant que « ce qui s’est passé aujourd’hui est contradictoire aux discours officiels du ministère qui prétend la médiation ».
Face à la violence, le SNM se réserve « le droit de faire recours aux procédures légales nécessaires contre les responsables de cette mascarade ».
Le Club des magistrats a dénoncé quant à lui « un comportement lâche ».
Pour rappel, les magistrats entrent dans la deuxième semaine de grève illimitée suivie à 98%, pour demander « la libération de la justice de toutes les pressions » conclut le SNM.